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 Histoire de la guilde

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andromalius
Fier Cimmérien
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andromalius


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MessageSujet: Histoire de la guilde   Histoire de la guilde Icon_minitimeMer 12 Déc - 17:50

Horatius a écrit:
De : Messager Galactique Horatius
A : Mediate Xoris Jorn
Sujet : Fragment Pi-Aleph-127

Révéré Médiate,
Conformément à vos demandes, j'ai analysé le fragment que vous m'avez fait parvenir et donc je rappelle ci-dessous les caractéristiques :

Côte Pi-Aleph-127µ
Provenance : Sol-3
Découverte : 27/117/04

Matière : papyrus (fibres végétales, utilisées par certaines civilisations primitives de Sol-3 comme support de données) + encre d'origine mixte (certainement animale + poussière de carbone).

Contenu : la traduction a été malaisée, l'alphabet et la langue ne se rapprochant de ceux d'aucun peuple de Sol-3 connu à ce jour. Fort heureusement, nous avons découvert, dans QF1-00246, une planète parallèle mais fort similaire à celle-ci, où l'écoulement du temps est plus lent et où les événements ayant conduit à la perte de la civilisation dont est originaire ce manuscrit n'ont pas encore eut lieu. L'un de nos agents a été en mesure d'apprendre la langue. Vous trouverez donc une traduction en annexes.
A mon sens, ce texte corrobore l'hypothèse selon laquelle Sol-3 a connu, en des temps anciens, une activité bien plus importante que celle qu'elle a aujourd'hui en terme de capacités parapsychiques.
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Respectueusement,
Horatius


Bien cher Frère en Airain,

Pour répondre à tes questions, j'ai compulsé les maigres documents à ma disposition dans nos archives. Tu n'es pas sans savoir que, depuis la destruction de notre refuge, il y a de cela sept ans, notre ordre est, pour ainsi dire, sans passé. Et je dois bien t'avouer que, sans une récente découverte fortuite, mes informations auraient été bien maigres. Mais Grom, étant parti en expédition dans le Nord, a réussi à retrouver les ruines de ce qui fut autrefois notre cité. Après en avoir chassé les sauvages qui y avaient élu domicile, il a fouillé les décombres, et découvert, dans les caves de notre ancien donjon, une alcove secrète ayant échappé au pillage. Elle contenait le corps desséché d'un homme. Grom m'a rapporté le médaillon qu'il portait au cou, que j'ai reconnu comme étant celui de Sartis, l'un de nos archivistes. Pour autant que nous puissions le supposer, il s'est enfermé dans cette pièce secrète lorsque les Vanir ont saccagé notre demeure. Par manque de connaissance du mécanisme ou par accident, je ne sais, il y est demeuré enfermé et y est mort. Mais son sacrifice n'a pas été vain, puisque Grom nous a également ramené les documents que Sartis avait réussi à sauver des flammes. Ils sont certes parcellaires, mais nous donnent néanmoins une idée assez cohérente de ce qu'ont été les origines de notre ordre. J'ai compilé ces documents, y ajoutant mes propres souvenirs des enseignements de mon défunt maître, ainsi que quelques éléments glanés çà et là.
Je sais que tu n'as, pour l'heure, pas le temps d'entreprendre le long voyage qui te permettrait de les consulter ici-même : aussi trouveras-tu, dans les lignes qui suivent, un bref résumé de ces travaux.

Sache que, si l'ordre n'a pas toujours porté le nom qu'il a aujourd'hui, il tire néanmoins son origine de la plus lointaine antiquité. Il date d'avant le Cataclysme, avant la submersion des cités étincelantes d'Atlantide, avant la chute des empires thuriens. J'ignore le nom de son fondateur, mais j'ai trouvé, dans le Livre de Skellos, l'évocation d'un ordre de moines, s'étant retirés dans les montagnes peu avant que la colère des dieux ne s'abatte sur le monde, comme s'ils avaient présagé de la catastrophe à venir. Ce sont nos plus lointains prédécesseurs et leur confrérie était nommée Sententia Aurum, le Jugement d'Or.
Cet ordre établit une forteresse dans une vallée montagneuse. Où au juste ? Je ne sais. Pour autant que je puisse en juger, ce devait être quelque part aux confins de la Corinthie et de Zamora, mais il m'est impossible d'être plus précis. L'ordre s'était donné pour mission de préserver le savoir des civilisations anciennes : son fondateur avait prédit les âges barbares à venir et espérait bâtir un phare, une fondation solide sur laquelle on pourrait un jour reconstruire des royaumes puissants et harmonieux. De son rêve, il ne reste que peu de choses aujourd'hui. Mais ne concluons pas trop vite à un échec : qui peut prétendre, en effet, que le monde dans lequel nous vivons ne serait pas, sans l'ordre et son influence, de siècle en siècle, bien plus barbare, violent et ignorant qu'il ne l'est aujourd'hui ?
Trève de spéculations, revenons aux faits. Le monastère-forteresse prospéra. Durant plusieurs siècles, il maintint autour de lui la paix et la concorde, et ce sans le recours aux armes. Bien au contraire, les moines appuyaient leur autorité sur l'éloquence, le savoir et certains anciens secrets d'eux seuls connus. Ce paisible petit royaume semblait bien devoir devenir l'inspirateur et l'origine de royaumes d'un nouveau genre. Déjà, de nombreux chefs de tribus sauvages entreprenaient le long voyage jusqu'au monastère, afin de confier à nos ancêtres l'éducation de leurs fils. Mais cela ne dura pas.
Le monastère, son prestige, les richesses qu'il accumulait, l'absence de guerriers à ses murs ... tout cela attisa les convoitises. Etaient-ils hyrkaniens ? shémites ? stygiens ? zamoriens ? Aucun document en ma possession ne me permet de répondre avec certitude ... toujours est-il qu'un jour, des combattants vinrent en grand nombre. Ils massacrèrent les moines, pillèrent la citadelle, détruisirent le royaume. L'ordre d'origine n'était plus. Mais il renaquit de ses cendres.
Tous les sages, en effet, n'avaient pas été tués. Certains, réputés pour leur savoir et leur maîtrise des arts magiques, furent capturés et emmenés au loin. Sans entrer dans les détails de leurs pérégrinations, je sais qu'après de multiples changements de maîtres, ils furent finalement vendus au maître de Sultanapur, une puissante cité de ce qui n'était pas encore le royaume hyrkanien de Turan. Ce souverain reconnut le savoir de nos prédécesseurs et comprit quel bénéfice il pourrait en tirer. Ils furent donc ses esclaves, mais des esclaves de grande valeur : choyés, vêtus de fins atours, ils étaient les sorciers et les prophètes de leur nouveau seigneur. C'est ainsi que naquit la deuxième génération de notre ordre.
Les sorciers de Sultanapur formèrent en effet des apprentis, auxquels ils enseignèrent les voies anciennes et à qui ils transmirent le vieux rêve de l'ordre. Après la mort de leurs maîtres, ces apprentis, eux-mêmes, en formèrent d'autres. Avec le temps, se développa une véritable confrérie. Elle reprit le nom ancien, mais, s'estimant déchue, choisit le nom d'un métal moins noble, s'appela désormais Sententia Argentum, le Jugement d'Argent. Ce nouvel ordre avait également de nouvelles méthodes. Il n'espérait plus être un phare immanent, mais se mêlait volontiers au monde. En quelques générations, les membres perdirent leur statut d'esclave et devinrent des hommes libres et respectés. Durant bien des siècles, ils furent les conseillers des puissants dans l'Hyborée orientale, étendant leur discrète mais véritable influence sur l'Hyrkanie, Koth, Shem, Khauran, Zamora, Ophir, la Corinthie, la Brythunie, et jusqu'aux terres glacées d'Hyperborée.
Mais avec le temps, un grand nombre des membres de la confrérie en vinrent à oublier les sages enseignements du passé et usèrent de leur pouvoir, non pour amener à un monde meilleur, mais pour leur propre bénéfice. De la suite de l'histoire, je puis parler avec davantage de précision, car j'en ai été témoin. Tu n'es pas sans savoir que mon Seigneur Set offre à ses fidèles une longue vie; et si je ne suis qu'un enfant, comparé aux maîtres ophidiens qui vivent dans les profondeurs de Stygie, je n'en suis pas moins vieux, très vieux, comparé à bien d'autres hommes. Voici donc ce que, de mes yeux, j'ai vu, alors que je n'étais que l'apprenti de Maître Komshur, l'un des piliers de Sententia Argentum.
Komshur et les autres dirigeants de l'ordre en vinrent à se méfier des frères qui s'étaient détournés des paroles des anciens. Ceux-ci en vinrent, en retour, à se méfier des maîtres. Bientôt le premier sang coula. Ne t'imagine pas une guerre comme celles que font les hommes du commun : celle-ci opposait des sorciers et des sages. Il n'y eut pas, ou très peu, d'épées tirées, ni de crânes fendus à coups de hache. Mais je ne saurais te dire combien de coupes de vin ont été empoisonnées, combien d'âmes ont été dévorées par des démons conjurés des Ténèbres Extérieures, combien d'accidents qui n'en étaient pas ont emporté de frères.
La lutte dura des décennies et, oui, j'y pris ma part. Au bout du compte, nous ne fûmes plus qu'une poignée, certes vainqueurs, mais décimés, isolés. Les hérétiques étaient vaincus, mais à quel prix !
Alors, surgit un nouvel ordre. Le Cercle Noir avait, longtemps, attendu que nous nous affaiblissions suffisamment les uns les autres. Et quand, finalement, nous eûmes terminé de nous entretuer, ils frappèrent.
Ils nous chassèrent de nos terres, s'emparèrent de nos possessions, tuèrent nos serviteurs et nombre de nos frères. De tous les dirigeants, Maître Komshur fut le seul à survivre. Avec une poignée d'apprentis et de fidèles (parmi lesquels j'étais), il prit la fuite.
Longtemps, nous errâmes de par le royaume de Turan, vivant comme nous le pouvions, travaillant de nos mains parfois, volant et escroquant, détroussant le voyageur isolé le plus souvent. Après des mois de cette vie nomade, nous crûmes notre dernière heure arrivée lorsqu'une bande de kozaks nous captura. Nous pensions qu'ils allaient nous tuer pour se divertir, ou nous faire nous battre entre nous dans leurs sanglantes arènes. Il n'en fut rien. Car Maître Komshur montra à l'hetman (c'est ainsi que les kozaks nomment leurs chefs) l'étendue de son pouvoir et de son savoir, et parvint à le convaincre qu'il lui serait plus utile vivant que mort.
Ainsi commença notre nouvelle vie.
Jusqu'à la fin des jours terrestres de l'hetman, nous fumes ses serviteurs. Un temps, nous pensâmes être revenus aux origines de l'ordre d'argent, mais Komshur avait un autre plan. Lorsque l'hetman mourut, ce fut Djorbijin, l'un de ses bâtards, qui s'imposa parmi la troupe. Ce jeune homme avait été éduqué par nos soins et fut le premier élément du nouvel ordre, Sententia Aereus, le Jugement d'Airain. Komshur en était arrivé à la conclusion que la seule magie ne suffisait pas, qu'il nous fallait maîtriser la force brutale, aussi bien que les arcanes du pouvoir, non seulement pour survivre, mais également pour parvenir à nos fins. Djorbijin modifia profondément la mentalité de la bande de kozaks. De pillards sans foi ni loi, ils devinrent ordre guerrier. Lorsque celui que tu connais aujourd'hui sous le nom de Roi Conan d'Aquilonie unifia de nombreuses tribus kozaks et se lança dans des pillages de grande échelle, nombre de nos hommes nous quittèrent pour le rejoindre. Komshur décida alors qu'il était temps pour nous de partir pour l'occident.

La suite, tu la connais : quinze ans d'aventures, de combats et d'errances, la rencontre avec de nombreux compagnons, la constitution d'une puissante force, l'installation d'une première demeure dans le Royaume Frontière. Je suis heureux que mon Maître, au terme d'une vie longue de plusieurs siècles, soit mort de son grand âge, avant la venue des Vanirs. Au moins n'a-t-il pas connu la ruine de son projet, le meurtre par ces barbares de son successeur et la nouvelle chute de son ordre.

J'espère que ce bref résumé t'aura permis d'y voir un peu plus clair quant aux tenants et aux aboutissants de notre ordre, et, surtout, de prendre conscience des responsabilités et de l'héritage qui sont les nôtres aujourd'hui. Je tiens bien évidemment à ta disposition une copie des documents trouvés par Grom, ainsi que des extraits du Livre de Skellos.

En attendant d'avoir le plaisir de te voir à nouveau en nos murs, je demeure, mon Frère en Airain, ton dévoué


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